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Acheter une maison en cryptomonnaie mais payer le vendeur en euros ? C'est possible, voici comment
information fournie par Boursorama avec Newsgene 05/06/2025 à 15:17

En France, il est désormais possible d'acheter une maison en cryptomonnaie, tout en réglant le vendeur en euros. (Sephelonor / Pixabay)

En France, il est désormais possible d'acheter une maison en cryptomonnaie, tout en réglant le vendeur en euros. (Sephelonor / Pixabay)

En France, il est désormais possible d'acheter une maison en cryptomonnaie tout en payant le vendeur en euros. Une première transaction de ce type doit avoir lieu le 19 juin prochain dans la région lyonnaise. Le bien, estimé à 370 000 euros, sera acquis grâce à des stablecoins convertis en monnaie traditionnelle par une startup.

Acheter un bien immobilier en cryptomonnaie tout en réglant le vendeur en euros ? C'est ce que prévoit une transaction inédite qui doit avoir lieu le 19 juin dans la région lyonnaise, rapporte Capital mercredi 4 juin. Elle implique un salarié de 35 ans et sa famille, qui ont fait une offre de 370 000 euros pour devenir propriétaire de la maison de leur rêve.

« Une première en France »

Pour réaliser cette opération, l'acheteur a fait appel à un intermédiaire : la start-up JBDA, qui a développé une technologie permettant au vendeur de recevoir le montant de l'acquisition en euros et non pas en cryptomonnaie. C'est « une première en France » , indique le dirigeant, qui reconnaît qu'il « n’est pas évident pour un vendeur immobilier d’accepter un paiement en cryptomonnaie » .

Comment ça fonctionne ? L’acheteur a opté pour une conversion de ses « stablecoins » en euros. JBDA a vérifié l’origine des fonds numériques avant de les placer sur un compte séquestre via sa solution baptisée Legibloq. L’entreprise a ensuite orienté l’acheteur vers l’un de ses trois notaires partenaires, capables de rédiger un compromis de vente conforme à ce mode de paiement.

Une marge de sécurité

Mais cette transaction inédite implique une anticipation des risques. Selon le cofondateur de la start-up, cité par nos confrères, les stablecoins ont déjà perdu 7 % de leur valeur depuis le blocage des fonds. Pour se prémunir contre cette volatilité, JBDA a exigé « une marge de sécurité de 30 % » . L’acheteur devra donc fournir l’équivalent de 481 000 euros en stablecoins.

La part excédentaire non utilisée lui sera évidemment remboursée. Du côté du vendeur, la transaction reste totalement classique. « Il n’est même pas forcément au courant que l’acquéreur a payé en cryptos, il ne reçoit que des euros » , assure le dirigeant.

1 commentaire

  • 06 juin 09:25

    Comment peut-on officialiser ces monnaies qui sortent du néant ?


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